Restauration environnementale de la décharge du Mont Garraf : Différence entre versions
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Le projet est composé de la réalisation de terrasses qui permet de limiter l'effet d'érosion de la roche calcaire qui constitue le mont. Les eaux de ruissellement sont alors orientés vers des bassins à ciel ouverts. Ces eaux sont ensuite traitées afin d'assurer qu'elles ne polluent pas les nappes phréatiques et la mer en contre bas. Cette eau est aussi utilisée pour assurer l'arrosage des plantes. | Le projet est composé de la réalisation de terrasses qui permet de limiter l'effet d'érosion de la roche calcaire qui constitue le mont. Les eaux de ruissellement sont alors orientés vers des bassins à ciel ouverts. Ces eaux sont ensuite traitées afin d'assurer qu'elles ne polluent pas les nappes phréatiques et la mer en contre bas. Cette eau est aussi utilisée pour assurer l'arrosage des plantes. | ||
|Biodiversité=[[Fichier:Chemins-garraf.jpg|vignette]] | |Biodiversité=[[Fichier:Chemins-garraf.jpg|vignette]] | ||
− | Afin de rendre les parcelles cultivables, les déchets ont dûs être recouverts d'une épaisse couche de terre. Afin de ne pas transporter des terres sur de longues distances, une terre de moindre qualité a été choisie et sera régénérée grâce à différents plants, notamment des légumineuses comme la coronille, le lotus | + | Afin de rendre les parcelles cultivables, les déchets ont dûs être recouverts d'une épaisse couche de terre. Afin de ne pas transporter des terres sur de longues distances, une terre de moindre qualité a été choisie et sera régénérée grâce à différents plants, notamment des légumineuses comme la coronille, le lotus ou le trèfle. Par le principe de [[Phytoremédiation]] le sol est enrichi par l'azote atmosphérique que fixent des bactéries situées dans les racines des légumineuses. |
Au total, plus de 100 000 arbustes de différentes espèces locales ont été plantées comme le chèvrefeuille, le romarin, la salsepareille qui demandent peu d'arrosage et permettent de retenir les terres des terrasses de culture. Afin d'éviter les produits chimiques, les mauvaises herbes sont éliminées par la présence de vaches. | Au total, plus de 100 000 arbustes de différentes espèces locales ont été plantées comme le chèvrefeuille, le romarin, la salsepareille qui demandent peu d'arrosage et permettent de retenir les terres des terrasses de culture. Afin d'éviter les produits chimiques, les mauvaises herbes sont éliminées par la présence de vaches. | ||
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Depuis les aménagements, on observe déjà le retour de certains animaux comm les sangliers, les lapins, lézards, tortues et grenouilles. | Depuis les aménagements, on observe déjà le retour de certains animaux comm les sangliers, les lapins, lézards, tortues et grenouilles. | ||
|Énergie=Le coeur du projet consiste à récupérer du biogaz émis par la fermentation des déchets afin de la transformer en électricité alimentant l'éclairage public de la ville et l'arrosage des terrasses. Une série de puits et conduits enterrés permettent récupérer ce gaz. Le tout produit l'équivalent de la consommation de 10 000 foyers. | |Énergie=Le coeur du projet consiste à récupérer du biogaz émis par la fermentation des déchets afin de la transformer en électricité alimentant l'éclairage public de la ville et l'arrosage des terrasses. Une série de puits et conduits enterrés permettent récupérer ce gaz. Le tout produit l'équivalent de la consommation de 10 000 foyers. | ||
− | |Autres=* L'une des difficultés concernait l'exposition des techniciens de chantier au gaz qui émanait de la décharge. Un protocole de | + | |Autres=* L'une des difficultés concernait l'exposition des techniciens de chantier au gaz qui émanait de la décharge. Un protocole de relève toutes les deux heures a permis aux travaux d'avancer malgré ce risque. |
* Cependant, rendre un site si dangereux accessible au public représentait un véritable enjeu afin d'assurer la sécurité de tous. | * Cependant, rendre un site si dangereux accessible au public représentait un véritable enjeu afin d'assurer la sécurité de tous. | ||
|Notes et Références=Teresa Gali-Izard: https://arquitecturaagronomia.net/proyectos/sant-joan-landfield-regeneration/ | |Notes et Références=Teresa Gali-Izard: https://arquitecturaagronomia.net/proyectos/sant-joan-landfield-regeneration/ |
Version du 31 octobre 2019 à 21:04
Sommaire
Contexte
Les montagnes du Garraf sont calcaires avec de nombreux gouffres et grottes. Pendant des années, les Hommes ont utilisé ces espaces pour y déposer les déchets, formant une véritable déchèterie à ciel ouvert, l'unique décharge d'ordures ménagères de l'agglomération de Barcelone. Depuis 40 ans, cette partie de la côte espagnole est inaccessible au public sur une surface de 70 hectares car extrêmement polluée et émettant des gaz nocifs.
La décharge, dans la vallée d'En Joan, se trouve au sein du vaste projet de parc national Del Garraf, qui a donc lancé le projet de réhabilitation environnementale afin de permettre au public de s'y promener.]]
Identité du projet | |
---|---|
Thématique | |
Typologie d'espace public : | Parc / square / jardin / berges / sentiers / chemins |
Description | |
Type d'intervention : | Réhabilitation d'une décharge |
Lieu : | Barcelone |
Région : | Catalogne |
Pays : | Espagne |
Date : | 2003 |
Statut : | Livré |
Surface : | 20 hectares |
Coût : | inconnu |
Maître d'ouvrage : | Entidad Metropolitana de serveis hidràilics del àrea metropolitana de Barcelona |
Contacts : | simon.gabillard@battlleiroig.com |
Mots clés : | Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Déchets, Énergie |
Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire
L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.
Approvisionnement durable : Intégré au projet : Oui
Consommation responsable : Intégrée au projet : Oui
Éco-conception : Intégrée au projet : Non
Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Non
Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Non
Recyclage : Intégré au projet : Oui
Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui
Gouvernance, acteurs et partenaires
Les principaux acteurs du projet :
Les outils de concertation et de communication utilisés :
Les enjeux "Economie Circulaire" du projet
Interactions sociales :
Mobilité :
Histoire du lieu :
Ressource sol :
Gestion de l'eau :
Biodiversité :
Afin de rendre les parcelles cultivables, les déchets ont dûs être recouverts d'une épaisse couche de terre. Afin de ne pas transporter des terres sur de longues distances, une terre de moindre qualité a été choisie et sera régénérée grâce à différents plants, notamment des légumineuses comme la coronille, le lotus ou le trèfle. Par le principe de Phytoremédiation le sol est enrichi par l'azote atmosphérique que fixent des bactéries situées dans les racines des légumineuses.
Au total, plus de 100 000 arbustes de différentes espèces locales ont été plantées comme le chèvrefeuille, le romarin, la salsepareille qui demandent peu d'arrosage et permettent de retenir les terres des terrasses de culture. Afin d'éviter les produits chimiques, les mauvaises herbes sont éliminées par la présence de vaches.
Depuis les aménagements, on observe déjà le retour de certains animaux comm les sangliers, les lapins, lézards, tortues et grenouilles.]]
Alimentation :
Exposition du lieu :
Énergie :
Accès au numérique :
Freins, obstacles et contraintes :
- Cependant, rendre un site si dangereux accessible au public représentait un véritable enjeu afin d'assurer la sécurité de tous.
Matériaux et Process
Notes et Références
Batlle i Roig : http://www.batlleiroig.com/es/landscape/recuperacion-paisajistica-del-vertedero-del-garraf/
https://www.plataformaarquitectura.cl/cl/02-142008/en-detalle-restauracion-paisajistica-del-vertedero-de-residuos-de-la-vall-den-joan-batlle-i-roig-arquitectes