Parc de la Maourine, quartier Borderouge

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Contexte


[[contexte::
Comparaison-Maourine.png

L'étang naturel préexistait avant l'aménagement du quartier toulousain de Borderouge, autrefois entouré de parcelles maraîchères. Avec la construction de deux grandes ZAC (Borderouge Nord et Borderouge Sud) le quartier s'est urbanisé, à proximité d'un quartier pavillonnaire au Nord et en direction du centre ville. Un peu avant les années 2000, le projet du quartier Borderouge est lancé, représentant une grosse phase d'urbanisation. Le parc est alors créé au même moment, autour de l'étang, comprenant une zone de lien piéton-cycle entre les quartiers de Croix-Daurade et les Izards.

Le parc s'inscrit dans un réseau d'espaces publics du quartier Borderouge.

"On a radicalement transformé les espaces publics. On les a fait nombreux, généreux, très aménagés, qui ne se ressemblent pas trop de l'un à l'autre. On a voulu introduire de la biodiversité dans le quartier, soit tout un tas de notions très nouvelles." JP Hegoburu, urbaniste en charge du projet]]


Identité du projet
Thématique
Typologie d'espace public : Parc / square / jardin / berges / sentiers / chemins
Description
Type d'intervention : Création d'un parc
Lieu : Toulouse
Région : Occitanie
Pays : France
Date : 2005
Statut : Livré
Surface : 14 hectares
Coût : 1 790 000 € HT
Maître d'ouvrage : Ville de Toulouse
Contacts :
Mots clés : Vivre-ensemble, Eau / Perméabilité, Végétation / Paysage, Biodiversité

Les points clés de votre projet en matière d'économie circulaire


L'ADEME a défini les 7 piliers suivants afin d'évaluer l'intégration de l'économie circulaire au sein des projets urbains.


Approvisionnement durable : Intégré au projet : Oui


Consommation responsable : Intégrée au projet : Oui


Éco-conception : Intégrée au projet : Oui


Allongement de la durée de vie : Intégré au projet : Oui


Écologie industrielle et territoriale : Intégrée au projet : Non


Recyclage : Intégré au projet : Non


Économie de la fonctionnalité : Intégrée au projet : Oui

Gouvernance, acteurs et partenaires


Les principaux acteurs du projet :

La maîtrise d'oeuvre a été confiée au service espaces verts de la ville de Toulouse, mais en dialogue constant avec les autres services qui ont travaillé à l'aménagement du quartier de Borderouge, grâce à l'appui des urbanistes. Le comité de pilotage était dirigé par la SETOMIP (Société d’équipement de Toulouse Midi-Pyrénées). Une partie du parc est ensuite placée sous la protection du muséum d'histoire naturelle de Toulouse, qui bénéficie alors d'une antenne de son parc principal. Arta Deco et 360° architecture ont participé à l'aménagement de ce parc.


Les outils de concertation et de communication utilisés :


Les enjeux "Economie Circulaire" du projet


Interactions sociales :

[[interactions::Le parc a la volonté de créer du lien entre les 3 quartiers Borderouge, Croix Daurade et les Izards à Toulouse, aux populations très différentes. Afin de permettre une certaines mixité entre ces quartiers, les espaces publics sont très ouverts, notamment le parc de la Maourine ouvert jours et nuits.
Plan-maourine.png
Le parc permet aussi d'offrir une qualité de vue agréable depuis le quartier Borderouge, avec des animations et un restaurant qui rendent le parc très vivant.]]


Mobilité :

Le quartier est relié au centre de Toulouse par une ligne de métro directe. Les liens piétons et vélos sont pensés de manière très efficace, à travers le quartier et passant par le parc, reliant les différents équipements historiques du quartier.


Histoire du lieu :

Aujourd'hui, les jardins du muséum disposent de petits espaces de culture, qui rappellent l'histoire maraîchère du site.


Ressource sol :


Gestion de l'eau :

[[eau::
Maourine-canal.png

L'eau est pensée dans ce projet comme un fil conducteur. L'étang est très présent dans le parc mais il n'est jamais directement accessible puisqu'il est entouré d'un petit cours d'eau qui sinue dans tout le parc.

Le fonctionnement du parc s'inscrire du cycle de l'eau : un système de récupération des eaux de pluie permet d'approvisionner le bassin et d'arroser le parc.]]


Biodiversité :

Le projet repose sur la renaturation de l'étang et son inscription dans un parc. L'étang est bordé de roseaux et d'un plan d'eau qui en interdit l'accès, permettant de préserver une réserve importante de biodiversité. Le parc s'inscrit dans la trame verte et participe à un corridor important pour la migration et l'habitat de certains oiseaux. La présence de l'antenne du jardin du muséum d'histoire naturelle permet la présence de plantes particulière et la vie d'une faune et d'une flore très diversifiée.


Alimentation :

Le parc intègre une antenne des Jardins du Muséum d'Histoire Naturelle. Il est ponctué de différents espaces de potagers qui produisent des fruits et légumes toute l'année.


Exposition du lieu :

Une ombrière a été dessinée et posée à coté du bâtiment d'accueil du parc afin d'offrir intimité et fraicheur à proximité de l'étang.


Énergie :

[[energie::
Maourine-ombre.png
Le bâtiment d'entrée et d'accueil du jardin du muséum d'histoire naturelle est labellisé HQE.]]


Accès au numérique :


Freins, obstacles et contraintes :

Au début de la vie du parc, les habitants des maisons individuelles autour se sont battus contre la gestion différentiée pratiquée dans le parc, par peur de se voir envahis d'insectes et de serpents dans leurs jardins. Petit à petit les idées ont évolué et la gestion différentiée est aujourd'hui acceptée.

Matériaux et Process


[[materiaux::La Gestion urbaine de proximité (GUP) : "Les gens sont enfermés dans leurs grilles et les espaces publics sont là pour qu'ils se rencontrent, que les gosses aillent à l'école à pied, pour rencontrer ses voisins. Pour que ça marche, il faut de la gestion urbaine de proximité, c'est-à-dire mettre en place des moyens pour gérer les espaces, avec une présence humaine pour entretenir et en même temps une certaine bienveillance." JP Hegoburu, urbaniste en charge du projet


Des principes d'éco-conception ont guidé la mise en oeuvre du projet du bâtiment du Muséum, notamment avec l'utilisation du bois en tant que matériau vivant, qui évolue avec le temps et en symbiose avec son environnement.]]

Notes et Références