Attribut: Description
De ECU
Cette propriété est de type Texte.
Pages utilisant la propriété « Description »
Afficher les 11 pages utilisant cette propriété.
A | |
---|---|
Apports de terre végétales interchantier + | Dans certains projets, afin de planter de nouveaux arbres, un accord avec les chantiers voisins peut être passé à partir de différentes plateformes d'échanges. Au lieu d’évacuer des terres végétales excavées dans une carrière, moyennant finances, pensez à les transporter gratuitement sur des sites en chantier à proximité. De manière générale, les échanges de matériaux entre chantiers à proximité permet à la fois de réaliser des économies mais également de diminuer l’impact environnemental des transports. De nombreux sites web et applications permettent de trouver des chantiers qui cherchent ou donnent des matériaux. + |
G | |
Gestion différenciée + | La gestion différenciée est un mode de gestion respectueux de l’environnement, écologique, en alternative à la gestion horticole intensive et qui s'adapte à l'usage des lieux. On l'appelle aussi gestion durable. "''La Gestion Différenciée fait évoluer le modèle horticole standard en intégrant à la gestion des espaces verts la dimension écologique. Elle permet de gérer au mieux le patrimoine vert d’une ville avec des objectifs précis et en tenant compte des moyens humains. Elle crée de nouveaux types d’espaces plus libres correspondant à une utilisation contemporaine aux fonctions plus variées''". Source : Mission Gestion Différenciée Les objectifs : * Enrichir nos villes d’une biodiversité locale riche (flore et faune régionales) ; * Limiter les impacts négatifs sur notre un environnement déjà malmené ; * Créer un cadre de vie agréable et des paysages diversifiés. Avec l'évolution des pratiques de gestion des espaces publics et notamment la mise en place du zéro phyto, les collectivités sont confrontées à une augmentation de la charge de travail pour les agents techniques (désherbage alternatif plus chronophage que le désherbage chimique). La gestion différenciée des espaces verts, au delà de favoriser la biodiversité, permet aux gestionnaires de gagner du temps sur certains espaces grâce à de nouveaux modes de gestion. L'éco-pâturage a ainsi fait son apparition en ville pour des raisons pratiques, économiques, sociales et environnementales. Il consiste à faire paître des herbivores (moutons, vaches, chèvres, chevaux, oies, ...) avec pour objectifs d'avoir un impact positif sur la biodiversité et de minimiser les impacts qu'une action de gestion pourrait avoir sur l'environnement. + |
Gestion urbaine de proximité (GUP) + | « La gestion urbaine de proximité est un dispositif coordonnant différentes actions ayant pour objectif d’améliorer l’entretien d’un quartier et son cadre de vie, de réduire la délinquance, d’accompagner les projets d’urbanisme. Les espaces concernés sont envisagés à l’échelle d’un quartier : ils peuvent relever de l’espace public comme des parties communes des immeubles. (…) La gestion urbaine de proximité apparaît le plus souvent comme une mesure d’accompagnement des projets de renouvellement urbain. (…) <br><br>Au même titre que les mesures participatives dans les projets de rénovation urbaine, la mise en œuvre de la gestion urbaine de proximité est du seul ressort de l’échelon local, bien qu’elle soit suivie par des représentants de l’État dans le cadre du conventionnement. Comme les dispositifs participatifs, elle est donc transversale (entre, par exemple, les services en charge de la propreté et de la voirie), plurithématique (elle peut traiter des espaces de pied d’immeuble, de la gestion des déchets, des traversées d’écoliers), et territorialisée (elle est généralement située sur un territoire délimité). (…) <br><br>Les étapes classiques d’une démarche de GUP sont les suivantes : la réalisation d’un diagnostic avec les habitants et acteurs (par exemple par un « diagnostic en marchant », outil subventionné par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances en 2008 et 2009), dont on déduit des objectifs transversaux déclinés en plans d’actions chiffrés et planifiés. » + |
I | |
Idrodrain – Unibéton + | L’urbanisation croissante des villes s'est faite en imperméabilisant les sols occupés, réduisant ainsi l’infiltration naturelle et augmentant le ruissellement. La gestion des eaux pluviales devient donc un enjeu environnemental crucial pour les collectivités. Pour répondre à cette problématique, le groupe Unibéton a développé Idrodrain.<br><br>Il s’agit d’un matériau pour voiries à faible trafic et chaussées, à forte capacité drainante de 200 litres/m2/minutes et une faible rétention de chaleur par rapport à l’enrobé bitumineux traditionnel. <br> <br>Les avantages : * La perméabilité des sols permet de remplir les nappes phréatiques et renforcer le cycle de l’eau ; * Cela permet également de réduire les volumes d’eau à traiter par les réseaux d’assainissement ; * La porosité du matériau permet une plus grande circulation de l’air que dans les enrobés bitumeux et donc une température beaucoup moins élevée, limitant ainsi la formation des îlots de chaleur. + |
J | |
JASSUR (Jardins Associatifs Urbains et villes durables) + | Le projet de recherche JASSUR financé par l’ANR se propose d’éclairer de façon interdisciplinaire les fonctions, les usages, les modes de fonctionnement, les avantages ou les dangers potentiels qu’induisent les jardins associatifs au sein de villes durables en émergence. JASSUR s’est fondé sur une question centrale : quels services assurent les jardins associatifs urbains ? <br><br>Il s’agit d’évaluer la fertilité des sols, leur aptitude à être support de biodiversité et les risques environnementaux et sanitaires dus aux pollutions potentielles, l’ensemble concourant à qualifier le service d’approvisionnement alimentaire. En parallèle, une caractérisation socio-politique de la gouvernance de ces espaces est nécessaire pour faire émerger des modes de gestion renouvelés, des recommandations aux acteurs et, si nécessaire, des procédés biologiques de dépollution des sols.<br><br>A l’échelle nationale, l’éclatement des formes de jardins collectifs résulte d’attentes sociales et écologiques de plus en plus diversifiées.<br><br>A l’échelle locale, les modes de gouvernance sont contrastés et mobilisent des réseaux d’acteurs de plus en plus complexes. Au jardin, la fonction alimentaire est pluridimensionnelle et la tendance est à l’écologisation des pratiques. Si la qualité des sols de jardins est très hétérogène, ils demeurent très majoritairement fertiles, supports d’une biodiversité considérable tout en présentant localement des niveaux de pollution élevés dus aux pratiques de jardinage et à l’environnement urbain. + |
L | |
La gestion adaptative + | La gestion adaptative est un principe qui engage les auteurs de projets à maintenir un lien avec leurs réalisations, et pas uniquement en cas de dégâts ou de sinistre. C’est en quelques sortes une manière de revoir leurs modes de conception en pensant le projet avec sa gestion à long terme, et une projection dans les divers futurs possibles, autant au niveau des appropriations que de l’évolution des matériaux et végétaux.<br><br>« ''En développant le projet comme une responsabilité qui ne porterait pas uniquement sur les actes déjà commis mais aussi sur les conséquences des actions à venir.'' » <br><br>L’adaptation c’est aussi prévoir la gestion futur en fonction des risques qui pourraient affecter le projet : risques naturels, technologiques etc… C'est également prendre en compte le fait que le projet urbain lui-même peut engendrer de nouveaux risques ou amplifier des phénomènes existants. <br><br>« ''Cette gestion adaptative, soucieuse de la dynamique des sols, airs, eaux, faune, flore, et de leurs métabolismes entrelacés avec l’ensemble des flux urbains, exigent des rencontres pluridisciplinaires, mais aussi multi-scalaires, dans la phase de projet autant que dans la définition du plan de gestion au cours du temps.'' »<br><br>La gestion adaptative sous-entend alors de penser une planification qui ne soit plus statique mais évolutive dans le temps, engageant une multitude d’acteurs dans une démarche de co-construction. + |
Lycée de Nort-sur-Erdre + | La Région Pays de la Loire a engagé la construction d’un lycée d’une capacité de 1 000 élèves, ainsi que 6 logements de fonction à Nort-sur-Erdre (44). Le projet s’inscrit dans une certification de marque NF « Bâtiments tertiaires – Démarche HQE® », un label « E+C- Effinergie BBC 2017 » et un label « Bâtiment biosourcé » de niveau 3. Plusieurs matériaux biosourcés ont été employés : peinture murale à base d’huile de lin (absence de COV et d’odeur, haute lessivabilité), linoléum comme principal revêtement de sol (recyclable, antibactérien), revêtements en bois pour l’ornement des murs et plafonds. Ils permettent de répondre à une exigence bas carbone E+C- sans surcoût important (± 10€ HT/m²). Le lycée, doit ouvrir ses portes à la rentrée 2020. + |
M | |
MUSE (multifonctionnalité des sols dans l’élaboration des documents d’urbanismes) + | Dans un contexte de forte consommation des espaces naturels et agricoles, la préservation des sols en capacité d’assurer de multiples fonctions est un enjeu essentiel des décennies à venir. Piloté par le Cerema, le projet MUSE permettra d'aider les collectivités à intégrer cette dimension multifonctionnelle dans leurs documents d'urbanisme. À l’échelle des territoires, une politique de gestion durable des sols, incluant des critères de qualité et de multifonctionnalité, pourrait être mise en œuvre via les documents d’urbanisme. Elle pourrait croiser l’évaluation de l’aptitude des sols à assurer de multiples fonctions et les enjeux spécifiques aux territoires. Ce croisement peut concerner par exemple la prévention et la limitation des inondations, la limitation des îlots de chaleur urbain, le développement de la trame verte et bleue, le potentiel de développement de l’agriculture urbaine, l’adaptation aux changements (climatique et sociaux), le dynamisme du secteur agricole, la pression démographique. Les objectifs principaux du projet MUSE (2017-2020), retenu dans le cadre de l’appel à projets de recherche MODEVAL URBA de l’Ademe sont de : * construire avec un panel de collectivités volontaires un outil et une méthodologie pour la prise en compte de la qualité des sols et de leur multifonctionnalité au sein des documents d’urbanisme (l’échelle retenue étant le plan local d’urbanisme intercommunal - PLUi) ; * tester cet outil en lien avec trois collectivités partenaires : Nantes Métropole, Châteauroux Métropole et Aix-Marseille Métropole. Les développements méthodologiques permettront d’accompagner la collectivité dans les phases de diagnostic de territoire, de construction du projet d’aménagement (incluant éventuellement la mise en place de mesures d’évitement, de réduction et/ou compensatoires) et, si le PLUi y est soumis, tout au long de la démarche d’évaluation environnementale du projet. + |
O | |
OVALEC (Outils pour VALoriser les actions de transition vers une Economie Circulaire dans la construction) + | Il s’agit dès la phase de conception d’un projet de bâtiment, d’optimiser le bilan environnemental du projet, en minimisant la consommation de ressources primaires et la production de déchets. Cela implique une analyse du territoire dans lequel le projet est implanté et qui se caractérise par une offre qui lui est propre en termes de disponibilité en ressources primaires et secondaires, d’existence d’infrastructures et de réseau d’acteurs du secteur des matériaux et de gestion des déchets en fin d’usage / fin de vie. Or, les méthodes actuelles fournies par les normes d’Analyse du Cycle de Vie (ACV) du Bâtiment raisonnent au niveau national, pas au niveau local. Le projet OVALEC a comme objectif de proposer une méthode et un outil permettant l’évaluation des actions en faveur de l’économie circulaire, ayant pour spécificité de prendre en compte les caractéristiques du territoire d’implantation des ouvrages spécifiques aux flux matériaux minéraux et déchets de la construction. Complémentaire aux outils ACV actuels, le caractère innovant d’OVALEC réside dans la contextualisation de la conception des aménagements. La version finale de l’outil est disponible à l’adresse suivante : http://ovalec.dimn-cstb.fr/ L’outil sera maintenu en ligne par le CSTB au moins jusqu’au 31/12/2019. L’outil permet d’évaluer des indicateurs spécifiques à l’économie circulaire, prenant en compte la localisation du chantier. Plus précisément à ce stade deux modules sont proposés pour l’évaluation, un module granulats et un module déchets. + |
P | |
Préfiguration + | La phase en amont de la réalisation prend une place importante dans les projets souhaitant intégrer l’économie circulaire : la préfiguration permet de présager les futurs usages de l’espaces public, dans la continuité d’une démarche participative. <br><br>Il s’agit généralement d’aménagements légers et temporaires (bancs avec des palettes, fermeture d’une rue pour voir son appropriation) qui vont permettre d’observer les usages et attentes des habitants. La dimension sociale est très présente, en lien avec l’économie de la fonctionnalité, pilier de l’économie circulaire. De plus, il s’agit généralement de mobilier conçu par réemploi ou recyclage. On parle aussi d'aménagements urbains transitoires. + |
S | |
SEMOIRS (Evaluation des Services Ecosystémiques rendus par les MicrO-fermes urbaInes et leuRs Sols) + | De nouvelles formes de production alimentaire en ville, dites « micro-fermes urbaines », émergent aujourd’hui dans de nombreuses villes. Leur activité de production alimentaire est étroitement imbriquée avec des activités de loisir, pédagogiques ou à vocation sociale. Elles sont implantées sur des sols urbains remaniés ou non, d’historique très hétérogène ou sur du bâti. Elles participent parfois à la production de sol vivant à partir de matériaux divers, en particulier des déchets organiques de la ville. <br><br>Alors que les attentes sont fortes vis-à-vis de ces micro-fermes, les services écosystémiques qu’elles pourraient rendre ne sont pas connus et évalués. L’objectif de ce projet est d’évaluer les services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, en considérant plusieurs services : <br> * support de biodiversité, * approvisionnement en aliments, * régulation et services culturels. Les résultats apporteront aux acteurs de la ville des informations utiles pour une meilleure gestion et prise en compte de cette forme d’agriculture urbaine et de ses sols. + |