La vie du site
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Afin de créer les conditions pour la meilleure appropriation future du lieu par les usagers et gestionnaires, le projet doit prendre en compte les spécificités historiques et géographiques du site, ainsi que les interactions sociales qui y ont déjà lieu ou qui ont eu lieu par le passé. En effet, l’économie circulaire demande une conception sobre et efficace dans l’utilisation des ressources naturelles, donc dictée par les besoins des usagers, par une maintenance simplifiée, et par la prise en compte du contexte humain déjà présent.
Histoire du lieu
Accès au numérique
Exposition du lieu
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La production des matériels neufs (mobilier urbain, …) utilisés sur l’espace public nécessite des matières et de l’énergie. Leur transport jusqu’au lieu d’installation puis leur entretien également.
Les enjeux économie circulaire :
- Utiliser des matériels issus du réemploi / éco-conçus / robustes et réparables / de proximité :
- Réemploi de mobilier de la collectivité
- Achats responsables de matériels issus du réemploi ou éco-conçus
- Privilégier la proximité
- Réemploi de mobilier de la collectivité
Exposition du lieu
Accès au numérique
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Le couvert végétal d’un espace public va consommer au cours de sa vie de l’eau et peut-être des produits phytosanitaires. L’utilisation d’espèces locales adaptées au climat peut limiter ces besoins. Son entretien va nécessiter de l’énergie (tontes, élagage) et produire des déchets (tontes, branches, …).
Les enjeux économie circulaire :
- Privilégier les espèces endémiques et/ou adaptées au climat afin de limiter les consommations (eaux, phytosanitaires)
- Intégrer aux marchés
- Intégrer aux marchés
- Intégrer à la conception des espaces verts la limitation des travaux d’entretien et des productions de déchets verts
- Intégrer aux marchés
- Intégrer aux marchés
- Intégrer si possible une logique de valorisation des déchets verts in situ
- Prévoir équipements et espaces nécessaires dès la conception
- Prévoir équipements et espaces nécessaires dès la conception
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La Nature ayant horreur du vide, le site est déjà probablement riche de vie, il possède son propre écosystème. Les “services écologiques” rendus par la faune et la flore sont souvent invisibles à première vue, mais ils contribuent fortement au développement économique via la pollinisation (agriculture), la création de principes actifs (pharmacie, cosmétiques), l’entretien de notre milieu de vie (qualité de l’air, de l’eau), et à l’attractivité d’un site tourisme). Il n’est donc pas forcément nécessaire d’être extrêmement interventionniste pour donner vie au site : on peut tout d’abord commencer par observer ce qui existe déjà sur place et produit déjà de la richesse, et mettre cette vie en valeur. Il est même probable que l’espace a été occupé par l’humanité en premier lieu pour exploiter ces richesses.
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L’espace public, par son caractère ouvert, bénéficie parfois de la possibilité de produire lui-même l’énergie renouvelable dont il a besoin, qu’elle soit éolienne, solaire, géothermique ou hydraulique. L’enjeu est de choisir un moyen de production d’énergie qui soit en adéquation avec les ressources locales mobilisables et adapté au contexte du site (ambiance, respect et valorisation de la biodiversité,...).
Exposition du lieu
Alimentation
Cerema : réseau de chaleur
Géoportail : potentiel énergétique en zone littorale
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La réalisation d’un revêtement de sol peut consommer de grandes quantités de matières (chaussées : sous-couches, granulats, liants, …). La mise en oeuvre et le transport puis l’entretien de ces grandes quantités de matières consomment de l’énergie.
Les enjeux économie circulaire :
- Réemploi de matériaux, réversibilité, durée dans le temps
- Privilégier le réemploi des revêtements déjà présents
- Utiliser des matériaux recyclés
- Utiliser des matériaux permettant la réversibilité
- Privilégier le réemploi des revêtements déjà présents
Gestion de l'eau
Interactions sociales
Histoire du lieu
Sol dépolluant
Mesurer l'albédo des sols
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L’entretien de l’espace objet du projet, lorsqu’il sera en fonctionnement, va consommer de la matière et de l'énergie (matériels à réparer, trous à boucher, …), et provoquer des flux de déchets (déchets verts, déchets des passants, …).
Les enjeux économie circulaire :
- Limiter les coûts matières / énergie de l’entretien des espaces
- Concevoir les espaces afin de limiter les travaux de maintenance, de nettoyage
- Mettre en place un système de tri / collecte des déchets liées à l’usage du site
- Pour les espaces verts, envisager des travaux d’entretien délégués au vivant (herbivores)
- Concevoir les espaces afin de limiter les travaux de maintenance, de nettoyage
Énergie
Biodiversité
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La perméabilité des sols de l’espace objet du projet va avoir un impact sur la gestion de certains flux comme l’eau.
Les enjeux économie circulaire :
- Limiter l’artificialisation et favoriser la réversibilité
- Choix de conception et de matériaux (caillebotis, …) à intégrer aux marchés
- Choix de conception et de matériaux (caillebotis, …) à intégrer aux marchés
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Le sol est une ressource clé d’un territoire qu’il convient de préserver avec l’ensemble de ses fonctionnalités (productions de végétaux, biodiversité, gestion de l’eau, …). Cette ressource est forcément questionnée par un projet d’espace public. Elle peut parfois être en forte tension en milieu urbain.
Les enjeux économie circulaire :
- Préserver la ressource sol et ses qualités agronomiques et hydrauliques
- Limiter l’artificialisation
- Limiter l’érosion
- Proscrire l’usage de phytosanitaires
- Limiter l’artificialisation
Biodiversité