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Certains collectifs de citoyens ont lancé la production de légumes, ce qui permet à certains de manger plus sain, et parfois même de partager un repas entre voisins: pour Halloween, un groupe de la rue Stalingrad a organisé une dégustation de soupe avec les produits du jardin. (Source: Traits urbains numéro 102)

Lorsque la dalle est trop épaisse ou traversée par des réseaux, le sol ne peut pas être cultivé. A la place, la mairie propose la mise en place de jardinières. Certains projets n'ont également pas vu le jour à cause de l'absence de bornes d'eau à proximité. Enfin, la vraie difficulté réside dans la pollution des sols qui ne permet pas de faire pousser de la végétation dans certains espaces, sans compter sur les dégradations causées par les riverains, mégots de cigarettes etc...

"Jardinons nos rues" est un dispositif mis en place par la Ville de Grenoble qui permet aux citoyens de jardiner sur l'espace public et de jouir de fruits, légumes et fleurs à proximité de chez eux. Il s'agit d'espaces de jardinage collectifs sur la voie publique (aux pieds des bâtiments, sur les trottoirs,...) et dans les parcs. Le projet "''découle ainsi de notre souhait de construire un espace public qui soit un lieu de rencontre et un lieu de projets pour les habitants''". "''Grenoble est l'une des grandes villes de France qui compte le moins de mètres carrés d'espaces verts par habitant''". Lucille Lheureux, adjointe au maire chargée des espaces publics et de la nature en ville.

L'implantation de bacs collectifs permet de créer du lien social ; c'est en tout cas ce que les citadins en disent. De plus, le projet a une volonté pédagogique qui passe notamment par le guide pratique et la sensibilisation des habitants. Certains bacs de plantations sont également adaptés aux personnes à mobilité réduite ou aux enfants. Des ateliers sont également organisés pour concevoir du mobilier en bois destiné à accueillir des nouvelles cultures.

Cattiaux Séverine, "Grenoble: sus au bitume avec "Jardinons nos rues" ", in ''Traits urbains'', numéro 102, mars 2019, p29-32 https://www.grenoble.fr/1052-jardinons-nos-rues.htm https://www.bm-grenoble.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1199/692-actualite.htm

Lorsqu'une demande est faite, la Ville consulte son inventaire des anciennes activités polluantes et effectue si nécessaire des analyses des sols. "Lorsque la pollution n'est pas très forte, la phytoremédiation par les plantes vasculaires peut être recommandée". Enfin, l'usage de produits phytosanitaires n'est pas recommandé.